LA COURSE A LA MAISON BLANCHE

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Nader

    Ralph Nader

Candidat indépendant

Candidat pour la quatrième fois sous une troisième étiquette, Ralph Nader repart pour un tour en indépendant après avoir représenté le Reform Party en 2004 et le Green Party en 2000 et 1996.

Ecologiste, défenseur des consommateurs, il est maintenant surtout connu pour avoir en parti coûté la victoire en 2000 à Al Gore.  Bien qu'il n'ait alors eu que 2,7 % des voix, dans le cadre de l'élection à un seul tour, cela a été suffisant pour  peser très fortement sur les résultats. Un chiffre qui résume la situation : si 1 % des électeurs qui ont voté Nader en Floride avaient voté Gore, ce dernier aurait été élu président des USA. La marge entre Bush et Gore a été d'environ 500 voix, alors que Nader en a récolté près de 100 000.

Considérant que Nader avait fait campagne en disant que Bush et Gore se valaient, que l'action écologiste de Gore lui a depuis valu un prix Nobel pendant que Bush devenait le président le moins apprécié et peut-être le plus mauvais de l'histoire américaine, on comprend le ressentiment des démocrates et libéraux envers Nader.

On peut supposer aujourd'hui que si Obama réussit à rassurer les électeurs de gauche sceptiques, les sondages pour Nader pourraient s'écrouler à l'approche du jour de l'élection.

Ses atouts

 Il démarre la campagne 2008 avec assez  peu d'avantages, en tout cas moins que les précédentes. Il est pourtant encore un candidat relativement populaire. Certains sondages le donnent ainsi à 6 % d'intentions de vote. Son ancienneté et sa célébrité dans le monde politique américain pourraient lui apporter les voix d'électeurs démocrates inconfortables avec Obama.  

Ses faiblesses

Le temps passé n'a pas arrangé les affaires de Nader. Après l'aventure de 2000, la notion de vote utile risque de lui éloigner beaucoup de sympathisants. Il n'a plus de parti derrière lui, et par ailleurs, il est quasi-unanimement détesté par les démocrates. Si on rajoute à ça ses critiques assez étranges de Barack Obama, il n'est pas en train de se faire de nouveaux amis à gauche. Alors certes, il est à 6 % dans certains sondages, mais il l'était déjà en 2004 et avait terminé avec un score final de 0,38 %, à peine plus que le très peu connu Michael Badnarik, candidat libertarien de l'époque. On imagine mal qu'il ait le moindre impact réel dans la course de 2008.